sans titre

2025

mosaïque de nacre et verre 

 

 

 

Conçue dans le cadre de l’exposition Vaisseaux à La Traverse (Marseille), initiée par Caroline Pelletti Victor, cette pièce s’inscrit dans un ensemble d’urnes et d’objets funéraires réalisés par des artistes et des designers.

 

Participer à une exposition dédiée aux objets funéraires, c’est interroger notre rapport à la mort et, par extension, au vivant. La manière dont une société imagine ses rites funéraires reflète ses valeurs, sa relation au temps, à la mémoire et à la nature.

 

La mort nous concerne tous, au-delà des cultures et des milieux sociaux, mais elle demeure souvent un tabou. Créer une urne, c’est poser un regard sur cette finitude qui nous relie, tout en explorant les formes de continuité possibles. Mon travail cherche à matérialiser cette transition, à inscrire l’absence dans un cycle plus vaste : celui du vivant en perpétuelle transformation.

 

 

 

 

 

         

 

 

 

Dans Métamorphoses, Emanuele Coccia décrit un monde où toute forme est appelée à se transformer, où la mort n’est qu’un passage vers un autre mode d’existence. Inspirée par cette vision, cette urne en verre et mosaïque de nacre est pensée comme une chrysalide : une enveloppe organique, ouverte sur l’extérieur. Des tubes de verre la traversent, évoquant un réseau, un flux continu entre l’intérieur et l’environnement.

 

Elle devient un point de contact entre le défunt et le monde, une présence silencieuse inscrite dans le paysage, un lieu d’échange où la matière et la mémoire